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Alex31
Une dizaine de salariés de l'établissement se plaint de harcèlement.
La direction, qui dément tout lien avec met notamment en avant son approbation d'un message violent sur les réseaux sociaux.
Une salariée d'un McDonald's du Havre (Seine-Maritime), qui a dénoncé des faits de harcèlement et d'agression sexuels, avant d'être licenciée, va saisir les prud'hommes. Mathilde, 21 ans, affirme avoir été victime de harcèlement sexuel de la part d'un salarié, aujourd'hui délégué du personnel. «Il me disait t'as un beau petit cul quand je passais en cuisine, posait des questions sur ma vie sexuelle...», raconte-t-elle.
La jeune femme se plaint auprès du directeur adjoint et le harcèlement cesse. Quand d'autres salariées se plaignent à leur tour en 2019, il est mis à pied pendant huit jours, mais, selon Mathilde, «son comportement ne cesse pas».
Un encadrant du même restaurant, depuis licencié, est également accusé de harcèlement et d'attouchements sexuels. Le 24 octobre, la jeune femme se met en grève avec quinze autres collègues pour protester contre ces agissements.
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Un «like» sur Facebook et une conversation privée sur Messenger.
Interrogée, la direction du restaurant, qui rappelle sa «détermination à lutter contre toutes les formes de harcèlement», a indiqué avoir lancé une enquête interne qui a «confirmé un certain nombre de comportements relevant du harcèlement sexuel» et que «des procédures disciplinaires ont immédiatement été engagées». «Un licenciement a d'ores et déjà été prononcé et une seconde procédure est en attente d'autorisation par l'inspection du travail», explique-t-elle dans un communiqué.
Mathilde reçoit le 19 décembre une lettre de licenciement sans préavis et sans indemnité pour «faute grave». Dans ce courrier consulté par l'AFP, le gérant lui reproche d'avoir exprimé son accord en «likant», en aimant, sur Facebook le commentaire d'un internaute qui disait «étape 2, brûlez votre hiérarchie», «like» ensuite retiré. Il lui reproche aussi d'avoir déclaré, lors d'une conversation privée sur Messenger, une messagerie de Facebook, que le directeur adjoint du magasin était «raciste, homophobe, sexiste». «De tels agissements sont totalement contraires aux valeurs de l'entreprise de respect mutuel.»
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Selon la direction, ce licenciement est «sans aucune relation avec les événements du 24 octobre» et «a été mené conformément au droit du travail, consécutivement à des faits graves d'insultes répétées envers des managers et d'incitation à la violence sur les réseaux sociaux». Selon Loïc Roldan, secrétaire général CGT/restauration rapide, une dizaine de salariés se disent victimes de harcèlement et d'agression sexuelle dans l'établissement. «C'est dramatique de voir que c'est la lanceuse d'alerte qui a été licenciée et que McDo flique les salariés dans leurs conversations privées», dénonce-t-il.
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